À Poullaouen (29), un éleveur teste différentes manières de conduire son maïs sur des petites parcelles : corridors solaires et maïs en dérobée sont à l’essai cette année. Adrien Scouarnec, producteur de lait de Poullaouen (29), observe le comportement d’une petite parcelle de maïs implantée selon la technique de corridor solaire : entre les rangs, 1,5 m est laissé afin de permettre à la lumière de rentrer dans le champ. La technique semble profitable, « ces maïs sont en avance par rapport à mes autres semis classiques ». Cette large bande d’interrang a été semée d’un mélange de ray-grass d’Italie tétraploïde et de trèfle incarnat, le même jour que le semis du maïs, au 10 mai. « L’objectif est de maintenir ras le RGI pour laisser le maïs couvrir le rang. Après ensilage, le RGI/TI servira au pâturage ». Dans un premier temps, la graminée et la légumineuse sont coupées régulièrement pour éviter qu’elles ne viennent concurrencer le maïs. Si l’essai est concluant, il sera reproduit à plus grande échelle sur la ferme. Cette bande enherbée sera entretenue par le passage d’un petit broyeur de faible largeur. [caption id= »attachment_55532″ align= »aligncenter » width= »720″] La densité a été doublée dans une partie de l’essai, avec 2 grains par trou.[/caption] 50 000 ou 100 000 graines Ce semis en corridor a une densité en maïs de 50 000 graines/ha, avec une variété d’indice 300. Le mélange RGI trèfle a été semé à 70 kg ha (50 kg de RGI pour 20 kg de trèfle) « pour être dense et empêcher le salissement. Même si les rendements sont plus faibles à une densité de 50 000 grains/ha, la marge sera préservée, car ce type de culture demande moins d’intrants ». Ainsi et à titre d’exemple, aucun désherbage n’a été effectué sur l’essai. L’éleveur pense aussi à la structure de son sol avec une telle technique, le mélange d’espèces…
Maïs : Des essais tous azimuts