A la SCEA Guidec, à La Motte (22), les anciennes maternités ont fait place à un nouveau bâtiment comprenant 2 salles de 55 places. Les 450 truies de l’élevage sont issues d’auto-renouvellement (Large White-Landrace). Elles sont conduites en 7 bandes, sevrage à 28 jours, et passent désormais dans des cases liberté en diagonale (Aco Funki) lors de leur séjour en maternité. « Je n’ai pas vraiment évalué le surcoût par rapport à une maternité classique (bloquée). Les normes bien-être l’imposeront probablement. C’est un choix personnel », indique Guillaume Guidec, intervenant en ligne lors d’une journée technique organisée par Chêne Vert Conseil vétérinaire. L’éventuelle valorisation du bien-être animal, via quelques centimes supplémentaires du kilo de porc vendu (Kerméné), n’a pas vraiment influé sur le choix. Mises bas dynamiques Les éleveurs ont opté pour des cases de 2,60 x 2,40 m, soit 6,25 m2. Les quelques bandes passées dans le nouveau bâtiment donnent quelques enseignements. « Après quelques essais non concluants de mise en liberté totale, les truies sont bloquées pendant 7 jours, à partir de la veille de la mise bas. Pour le moment, les vieilles truies restent bloquées par crainte des écrasements. Seuls les rangs 1 et 2 sont mises en liberté ». Les mises bas sont plus dynamiques grâce à un meilleur transit ; le nombre de mort-nés est identique mais l’utilisation d’hormones a diminué. Les pertes sur nés vifs sont moindres. « Nous sevrons désormais 13,2 porcelets par portée contre 11,8 auparavant. Les porcelets sont plus lourds au sevrage (à l’œil ; pas de pesée), probablement parce qu’ils ont un meilleur accès à la mamelle ». L’alimentation des truies est également plus précise. « Nous sommes passés d’une distribution manuelle à un système de distribution automatique de précision (Maternéo). Le démarrage en lactation est supérieur et explique aussi la différence de poids des porcelets ». Un couloir avant permet de…

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