Les prix alimentaires mondiaux ont atteint au mois de mai leur plus haut niveau depuis septembre 2011 enregistrant au passage leur plus forte hausse mensuelle depuis octobre 2010, pour s’établir à 127,1 points (ne se situant plus qu’à 7,6 % de son record historique), soit une hausse de 4,8 % par rapport à avril et 39,7 % par rapport à mai 2020, indique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son bulletin du 3 juin. Cette orientation haussière s’explique avant tout par une flambée des prix des huiles végétales (+7,8 %), sous l’effet de la hausse des cours des huiles de palme, de soja et de colza. Mais les prix du sucre bondissent eux aussi (+6,8 %), du fait de retards de récolte et des craintes concernant une baisse des rendements des cultures au Brésil. Enfin, la nette augmentation des prix des céréales (+6 %) contribue aussi à cette accélération, sous l’effet principalement d’une hausse des prix internationaux du maïs, qui enregistrent une valeur moyenne supérieure de 89,9 % à celle de mai 2020. Dans une moindre mesure, les prix de la viande (+2,2 %) et des produits laitiers (+1,8 %) sont eux aussi orientés à la hausse.
Prix alimentaires mondiaux, niveau record