Un agriculteur sur deux va prendre sa retraite dans les 5 ans à venir. Le déficit de main-d’œuvre salariée est aussi un enjeu pour l’agriculture. Voici les ambitions et les propositions des candidats aux Régionales. Pour la Bretagne insoumise, « son projet de bifurcation agroécologique sur des fermes à taille humaine est créateur d’emploi. Nous visons l’installation de 10 000 paysans sur le mandat », soit plus du double du rythme actuel. Les surenchères vont bon train : les Verts aussi proposent 1 500 installations /an, 1 000 pour les Socialistes… pour 700 en moyenne ces cinq dernières années. Pour cela, différentes propositions sont listées : « L’augmentation des aides à l’installation, sans critère d’âge, pour des projets agroécologiques » pour la Bretagne Insoumise ; « L’extension du prêt d’honneur à toutes les productions, le maintien de la bonification des aides à l’investissement et l’accès aux aides à l’installation jusqu’à 45 ans », pour « Nous la Bretagne » (LREM) menée par Thierry Burlot. Ce dernier rajoute : « Et nous mettrons un point d’honneur à accompagner le développement du numérique au service du monde rural ». Mais pour les candidats à la Région, ce sont la communication, la formation et l’accès au foncier qui semblent être les clés pour assurer le renouvellement des générations et l’emploi en exploitation. Outre le prix des produits, comme rappelle Gilles Pennelle (Une Bretagne forte – RN) : « Le problème central demeure la question des prix rémunérateurs. Qui s’installerait sans l’assurance d’un revenu décent ? » Transmettre sa passion Isabelle Le Callennec (Hissons haut la Bretagne – LR) conseille de « communiquer sur le métier auprès des jeunes au moment de leur choix d’orientation mais aussi auprès des personnes en reconversion. L’agriculture est un métier de passion. Rien ne vaut la rencontre entre ceux qui ont fait le choix de l’agriculture et ceux qui cherchent à donner du sens à leur existence ». Ce…

---