« Si vous êtes élu ou élue, continuerez-vous à subventionner les poulaillers en volaille standard dont la production est destinée à reconquérir le marché français de la Restauration hors domicile (RHD) ? ». « Si l’on veut que nos cantines et nos restaurants soient approvisionnés de viande française, il faut reconquérir le marché français, et cela passe nécessairement par des investissements dans des poulaillers en volaille standard », mentionne Loïg Chesnais-Girard (« La Bretagne avec Loïg », PS), conditionnant les aides « à des exigences en matière d’excellence environnementale, de bien-être animal et de conditions de travail ». Accompagner tous les marchés « Nous souhaitons accompagner tous les marchés (standard, label ou bio) pour qu’ils répondent aux attentes sociétales. Les Français mangent de plus en plus de volaille, plus 15 % sur les 5 dernières années. À nous de leur faire choisir la qualité et la Bretagne », détaille Thierry Burlot, « Nous la Bretagne » (LREM), mettant en exergue le savoir-faire français en volaille sous Label Rouge et sa volonté « d’accompagner l’aviculture bretonne dans sa transition vers un modèle vertueux pour faciliter l’accès au marché français et la reconquête du marché de proximité européen. » Pour lui, cela passera par la compétitivité du parc avicole et une filière en pointe sur son impact carbone. Même tendance pour Isabelle Le Callennec (LR) : « En Bretagne, l’élevage c’est notre identité, nos paysages, notre économie, notre mode de vie. Nous voulons préserver l’élevage et lui permettre de s’adapter aux attentes du consommateur. » Elle poursuit : « Sur la volaille standard, comme sur les autres productions, c’est le consommateur qui commande. S’il souhaite consommer du poulet standard notamment en restauration hors domicile, c’est son choix. Il serait alors absurde de laisser ce marché à la production étrangère. Il n’y a donc…
Régionales 2021 : Valoriser le savoir-faire breton