« Avant, nous courrions partout et les résultats de reproduction n’étaient pas à la hauteur de nos attentes et les coûts engagés importants. L’intervalle vêlage – vêlage ne diminuait pas », confie Gaëtan Palaric. Désormais, le Gaec a opté pour un suivi strict par la société Embryo Vet. Sexée sur toutes les vaches « Toutes les 3 semaines, un vétérinaire passe et observe les fraîches vêlées et les vaches que nous n’avons pas vues en chaleur, échographient les animaux attendus gestants… En un an, le mois moyen de lactation du cheptel est descendu de 8,5 à 6,5 mois. » Dans le troupeau, la première insémination sur les vaches est toujours réalisée avec de la semence sexée. « Nous avons donc beaucoup de femelles, mais il y a un marché intéressant de la vache en lait à condition de pouvoir proposer des lots et d’être irréprochables sur le sanitaire, la qualité des pattes et le potentiel laitier. » Ensuite, les animaux vides à 220 jours de lactation sont inséminés en Charolais. « Même les vaches de concours, car notre métier de base est de remplir le tank à lait », précise l’éleveur pragmatique. 70 % du troupeau est géré en plan d’accouplement avec Gènes Diffusion. « Le reste, ce sont les vaches de loisir pour les rings qu’on collecte. Et les embryons sont posés sur les génisses. » …
Reproduction et sélection : Le lait d’abord, les loisirs ensuite