Ouvrir un commerce, de type circuits courts, soulève des questions dont celle concernant le choix du système d’encaissement. Voici quelques clés pour mieux appréhender cette problématique. La crise sanitaire aura au moins eu une vertu : permettre à beaucoup de consommateurs de découvrir les circuits courts. Directement à la ferme ou par le biais de magasins de producteurs, la vente est une excellente diversification pour les exploitations agricoles. Logiciel de caisse Un logiciel de caisse se compose de deux parties : le ‘front office’ qui est l’interface utilisée en magasin et le ‘back office’ qui permet au manager de gérer tous les éléments permettant la personnalisation. On y trouvera des produits, des clients, des fournisseurs et des stocks, de la fidélité, des exports comptables… Dans le cadre de la lutte contre la fraude à la TVA et depuis le 1er janvier 2018, tous les commerçants assujettis à la TVA utilisant un logiciel de caisse doivent s’assurer qu’il est certifié et qu’il répond à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données… en vue du contrôle de l’Administration fiscale. Pour l’attester, vous devrez produire un certificat délivré par un organisme accrédité (type Afnor avec la norme NF525) ou une attestation individuelle délivrée par l’éditeur. Tout manquement constaté par le contrôleur pourra occasionner une amende de 7 500 €. L’accompagnement Assurez-vous que votre prestataire informatique sera capable de vous accompagner aussi bien lors de l’installation que de l’utilisation. Demandez-lui s’il est bien organisme de formation agréé. Cela vous permettra de demander une prise en charge des sommes engagées pour maîtriser l’outil et de valider les compétences de ses intervenants. L’accompagnement par un professionnel sera la garantie qu’en cas de question ou de problème, vous disposerez d’une assistance compétente, efficace et disponible. Gildas Barré-Villeneuve / Cerfrance Brocéliande…
Systèmes d’encaissement, les points à surveiller