Sur un parcellaire compliquant la culture des céréales et du maïs, Jean-Marie Bodilis a choisi de valoriser au maximum l’herbe, tant en pâturage qu’en fauche. Il conduit aussi des méteils pour récolter un concentré équilibré. Jean-Marie Bodilis a repris la ferme d’un tiers en 2014 à Pédernec. Sur 80 ha de SAU, il a d’abord conduit 18 ha de maïs et 8 ha de céréales. « Mais ici, le parcellaire n’est pas simple. Il y a du bocage avec de très petites surfaces non remembrées. Dans d’autres parcelles, on passe en quelques dizaines de mètres d’une mouillère à un plancher de cailloux séchant… En céréales, j’ai souvent été déçu », confie le jeune éleveur. Rapidement, il a donné davantage de place aux prairies « pour fournir de la protéine » et mieux répartir le travail d’avril à juin. Tout en gardant un peu de maïs (9 ha) « pour sécuriser les stocks ». De 2015 à aujourd’hui, l’évolution a été importante (voir encadré). L’objectif est de pâturer 12 mois par an. « Mais en fonction de la portance des sols et de la météo, le troupeau fait quelques semaines de bâtiment intégral l’hiver. » Les stocks se font désormais majoritairement à base d’herbe. Le type de récolte est arbitré selon la qualité : « Le top du top est ensilé. Sinon, je pars sur de l’enrubanné facile à distribuer aux différents lots d’animaux. Le foin est ramassé là où le fourrage est peu laitier et utilisé dans les rations qui manquent de fibre. » Un méteil sec aplati comme aliment Une bonne partie de l’année, les vaches reçoivent un fond d’auge de maïs ensilage. « Cela apporte de l’énergie pour les maintenir en état et les attire pour rentrer de la pâture, bien regroupées pour traverser les routes. » Stocké en cellules ventilées, du mélange céréalier broyé est distribué individuellement en fonction de la production, du…
Un bon méteil pour les vaches