Les agriculteurs peuvent offrir des ressources aux abeilles. Ces dernières contribuent à l’amélioration des rendements. « Pour renforcer ces synergies, il faudrait que chaque agriculteur soit en lien avec un apiculteur », souligne le Comité technique mixte environnement 35. « La culture de sarrasin fleurit sur une longue période de juin à septembre, à un moment où des carences de ressources peuvent apparaître pour les abeilles. D’un autre côté, les insectes butineurs favorisent le rendement de cette culture. C’est l’illustration d’un partenariat gagnant-gagnant entre agriculteurs et apiculteurs », ont expliqué les intervenants lors d’une réunion sur le terrain du Comité technique mixte environnement 35, réunissant des membres de la FDSEA, des JA et de la Chambre d’agriculture, mardi 6 juillet. Jusqu’à 30 % de gain de rendement en colza La parcelle se trouve sur l’exploitation de Florian Denais à Saint-Médard-sur-Ille. « Je cultive du sarrasin en contractualisation. J’ai semé 17 ha l’an passé et 3,5 ha cette année. Deux apiculteurs mettent des ruches à proximité de ces cultures qui ne nécessitent aucun traitement phytosanitaire. Cela favorise les rendements, et eux peuvent proposer un miel de sarrasin à leurs clients », note l’éleveur. « En colza, des études ont montré des gains de rendements jusqu’à 30 % en présence d’insectes pollinisateurs », chiffre Philippe Lannuzel, conseiller à la Chambre d’agriculture et à l’Association de développement de l’apiculture de Bretagne. Tout au long de la saison apicole, les abeilles se tournent vers différentes plantes ou arbres pour y prélever pollen ou nectar, se déplaçant jusqu’à 3 km de leur ruche : noisetiers, saules, pruneliers, pissenlits au départ, puis châtaigniers en été, ronces, bruyère et lierre en fin d’été… Certains cultures et couverts agricoles peuvent aussi plaire aux butineuses : le colza en tête, mais aussi le tournesol, la luzerne, les trèfles, la moutarde blanche, la phacélie… [caption id= »attachment_56178″ align= »aligncenter » width= »720″] Certains…
Des synergies à développer entre agriculteurs et apiculteurs