Ils visent une baisse des herbicides en agriculture de conservation

9203.hr - Illustration Ils visent une baisse des herbicides en agriculture de conservation
Le 30 juin, le groupe GIEE SDCV dans une parcelle de l’exploitation de Jean-Charles Chevalier où du maïs (pour épi) a été semé début juin après une récolte de méteil.

Les groupes Geda et Ceta réunis explorent plusieurs pistes pour réduire leur utilisation d’herbicides et rendre leurs systèmes toujours plus vertueux : rotations, couverts, travail très superficiel, alternatives au chimique… Le groupe Sol Vivant du Geda 35 et l’intergroupe Semis Direct du Ceta 35, travaillant tous les deux depuis plusieurs années sur l’agriculture de conservation (travail du sol simplifié ou semis direct), ont décidé de collaborer au sein du GIEE SDCV (Solutions durables pour le climat et le vivant). Lancé en 2019 pour 3 ans, le groupe compte une vingtaine d’exploitations. « L’objectif est de mutualiser les compétences mais aussi de trouver des alternatives pour conduire ces systèmes sans glyphosate et plus généralement avec moins d’herbicides », expliquent Martial Coquio, animateur Geda 35, et Quentin Levieux, animateur culture Ceta 35. Plusieurs pistes de recherche [caption id= »attachment_56331″ align= »alignright » width= »270″] Depuis deux ans, un séparateur de phase est utilisé sur l’élevage.[/caption] L’agriculture de conservation concerne aujourd’hui environ 5 % des exploitations avec des bénéfices chiffrés contre le changement climatique, l’érosion des sols, la fuite des nitrates et l’augmentation de l’activité biologique des sols. Ces agriculteurs utilisent aussi moins de fongicides et d’insecticides que la moyenne. Aujourd’hui, ils travaillent activement sur la réduction des herbicides. Plusieurs leviers sont activés comme pistes de recherche : les rotations agronomiques (et notamment l’alternance des semis d’automne, de printemps, d’été), différents types de couverts entre deux céréales, implantation de couverts avant moisson, couverts permanents (luzerne), alternatives biologiques au chimique (biostimulants, enrobage des semences…). « Sur les semis d’automne, le semis direct est validé depuis de nombreuses années, mais pour les semis de printemps, l’enherbement et le non-travail du sol sont moins faciles à gérer. En semis direct, les sols peuvent être plus froids avec un enracinement plus lent, ils peuvent nécessiter d’être décompactés… » La plupart des agriculteurs utilisent encore du travail (très) superficiel…

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