Les responsables de la Région vont renforcer l’accompagnement pour lutter contre les algues vertes via une approche territorialisée adaptée à la géographie, aux habitants, au type d’agriculture de chaque site. « Depuis 2000, la teneur en nitrates a baissé de 42 % dans les baies concernées par le plan de lutte contre la prolifération des algues vertes (PLAV) en Bretagne. Des progrès ont été réalisés mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir », a souligné Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lors d’un point presse le 19 juillet à Rennes. Objectif de conserver des MAEC en Bretagne après 2023 « Nous avons pris acte du rapport de la Cour et la Chambre régionale des comptes et avons décidé d’ajuster nos politiques. Nous prenons notre part de responsabilités même si ce sujet n’appartient pas aux compétences de la Région. Il est important à nos yeux et nous y avons consacré un budget de 15 millions € depuis 15 ans » sur les 109 millions de budget total (État, collectivités…). Pour aller plus loin dans l’accompagnement, les responsables de la Région souhaitent étendre le PLAV aux sites de vasières également concernés, renforcer une approche territorialisée et mettre en place des objectifs évaluables. « Nous souhaitons continuer à travailler sur les contrats agroenvironnementaux tels que les MAEC et les adresser en direction des légumes et du porc. En 2023, nous perdrons la main sur ces contrats, c’est pourquoi nous avons demandé une rencontre avec le ministre de l’Agriculture pour pouvoir les prolonger sur notre territoire. » La Région entend aussi favoriser le bocage et les haies participant entre autres à la réduction de la fuite des nitrates. « Aujourd’hui, la Bretagne représente 63 % des plantations nationales. Et depuis 2020, nous ne perdons plus de haies. Nous devons faire en sorte que cela continue », déclare Loïg Chesnais-Girard….

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