Comme en filière conventionnelle, le juste partage de la valeur est un objectif en lait bio. Plusieurs actions concrètes ont été présentées lors de l’assemblée générale de l’OP « Lait bio Seine et Loire ». Un accord-cadre régissant les relations contractuelles entre l’OP « Lait bio Seine et Loire » et la laiterie Saint-Père appartenant au groupe Agromousquetaires (Intermarché) a été signé. Il prévoit notamment la prise en considération des coûts de production dans le prix du lait. Pour l’année en cours, la laiterie garantit aux éleveurs partenaires un prix minimum de 486,65 €/1 000 L (toutes primes incluses). « La signature de cet accord-cadre est une étape majeure dans notre relation avec la laiterie. C’est un accord que nous avons pensé et imaginé ensemble pour qu’il soit bénéfique à chacun », indique Joris Lefort, représentant des producteurs Saint-Père à l’OP. Par ailleurs, Intermarché et Agromousquetaires ont lancé en 2020 leur démarche de lait bio « Les éleveurs vous disent merci ! » qui reverse 52,88 % du prix de vente à l’éleveur. Aujourd’hui, 10 % des volumes des adhérents « Saint-Père » de l’OP sont inscrits dans cette démarche. En moyenne, les exploitations participantes ont reçu 3 371 € d’abondement. Une montée en gamme à valoriser Chez Triballat, un « Lait équitable » a été lancé début 2020. « Nous souhaitons labelliser toute notre filière lait de vache bio. C’est un pari économique concernant 17 millions de L collectés », souligne Arnaud Ménard, un des responsables de la laiterie. Il rappelle que les labels « commerce équitable » – il en existe 10 – s’appuient notamment sur l’organisation des producteurs, des engagements pluriannuels ou encore des prix rémunérateurs. « Il faut absolument valoriser cette montée en gamme auprès des consommateurs. La concrétisation dans l’acte d’achat peut parfois ne pas être à la hauteur. » Chez Lactalis, 1er transformateur de lait bio en France, « la démarche Bio engagé renforce le label bio avec des critères de…

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