Organiser le partage du savoir

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Via sa société Tell, Jean-Luc Martin travaille à la digitalisation des savoirs pour assurer leur pérennité et leur partage au sein des entreprises.
Le Sdaec (service de remplacement) et Terralliance (groupement d’employeurs) continuent de recruter pour répondre à une demande grandissante de main-d’œuvre salariée dans les exploitations bretonnes.

Jeudi 1er juillet, l’assemblée générale du Sdaec et de Terralliance s’est tenue au Quillio, dans le sud des Côtes d’Armor. Un lieu « symbolique » pour Sébastien Guillaume et Sylvie Le Clec’h-Ropers, respectivement président et directrice des deux structures : « En Bretagne, la demande de main-d’œuvre salariée ponctuelle ou à temps partagé est soutenue. Nous recrutons sans cesse mais, sur des secteurs comme celui-ci, il y a un véritable manque de candidats. » La mobilité en milieu rural apparaît également comme un autre frein, précisent les responsables.

L’activité en 2020 a évidemment été perturbée par la pandémie. Après un bon début d’année, le Sdaec a connu un coup d’arrêt : « Sans surprise, il y a eu une baisse sensible des remplacements pour motifs de formation, de loisirs et vacances ou d’arrêts de travail en lien aux reports des opérations chirurgicales… » Concernant Terralliance, la situation sanitaire n’a pas réellement enrayé la dynamique : « Nous avons noté une augmentation de 13,6 % du nombre d’îlots ainsi que du nombre d’heures d’embauche moyen par adhérent. Pour 284 adhérents, nous comptons 142 salariés à temps partagé, contre 125 en 2019. »

« Les sachants partent sans transmettre »

Enfin, les participants ont débattu sur la transmission des savoirs et des savoir-faire. Une problématique allant au-delà de l’enjeu crucial du passage des consignes à l’heure d’accueillir un salarié sur une exploitation. « Trop souvent dans les entreprises et même dans les exploitations, les sachants partent sans avoir le temps ou l’occasion de transmettre leur expertise et leur expérience. C’est un peu de la performance et de la pérennité de l’entreprise qu’on remet en question », a notamment pointé Jean-Luc Martin, de la start-up Tell spécialisée en audit d’élevage, invité comme témoin.


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