La porte ouverte organisée au Gaec Quelennec, de Landivisiau, a fait la part belle à la réduction de la pénibilité au travail, avec notamment la présentation d’un exosquelette dédié à la traite. La salle de traite en 2 x 5 postes du Gaec Quelennec, de Landivisiau, a laissé sa place à une installation en 2 x 16 simple équipement en épi, pour traire les 80 laitières de l’exploitation. Ce choix se justifie par « la possibilité de traire seul, ou de gagner du temps si 2 trayeurs sont présents », témoigne Louis-Baptiste Quelennec, salarié du Gaec et fils des associés. Soulager à tour de bras Le bâtiment a été réaménagé afin de pouvoir recevoir plus de logettes, la fosse à lisier déportée est alimentée par des racleurs à corde couplés à un système de lisier flottant. « Pour fonctionner, il ne faut pas que le lisier soit trop pailleux », explique le salarié, lors d’une journée porte ouverte organisée par la société L’Éléouet élevage, concessionnaire de la marque Delaval. Si la salle de traite en simple équipement soulage les épaules grâce au bras amovible qui passe d’un quai à l’autre, l’exosquelette présenté lors de cette journée va encore plus loin pour réduire la pénibilité du travail. « Il s’enfile comme un sac à dos », explique Céline Nokerman, commerciale pour les établissements l’Éléouet. Composé de matières carbone, cet exosquelette développé par la société Agro Concept pèse seulement 2,6 kg, et facilite la pose du faisceau trayeur. Entièrement mécanique et sans électronique, « il est tout à fait adapté à l’ambiance humide des salles de traite. De plus, le harnais est lavable ». Polyvalente, cette aide au travail peut servir à d’autres tâches, comme à l’alimentation des veaux. Le coût de cet équipement se monte à « 1 € par traite pendant 6 ans », estime Céline Nokerman. L’allié du trayeur est adapté…
Pour le bien-être des éleveurs