Les activités de Service de remplacement et de Partag’emploi se sont consolidées l’an passé. Une nouvelle prestation vient étoffer l’offre présentée aux adhérents.
« Nous proposons un système clé en main qui plaît, avec des équipes techniques et administratives motivées », se réjouit Patrice Quéméneur, président de Partag’emploi. L’association a progressé l’an passé en matière de missions réalisées par les 35 collaborateurs, « malgré la situation sanitaire particulière liée à la Covid ». Les responsables s’attendent à un accroissement de l’activité dans les prochaines années. « Il faudra s’adapter », prévoit le président, lors de l’assemblée générale de Partag’emploi et de Service de remplacement Finistère, à Quimper.
Diversification en légume
Une nouvelle prestation est venue se greffer aux services déjà proposés en élevages laitiers, porcins ou avicoles, qui représentent 99 % des tâches réalisées par les salariés. « Des cultures légumières de plein champ ne se mettent pas en place, faute de main-d’œuvre. Cette problématique soulevée par Terres de l’Ouest nous a conduits à constituer des équipes pour répondre à cette demande », présente Stéphane Charon, directeur des structures. Concrètement, les producteurs identifient et qualifient les besoins en personnel saisonnier afin de les faire remonter à Terres de l’Ouest. La coopérative alerte Partag’emploi et l’Anefa, qui diffuse les offres d’emploi et trie les candidatures. L’embauche est confiée à Partag’emploi. Proposée dans un premier temps sur le Sud et le Centre du département, cette nouvelle activité s’accélère. Pour exemple, un producteur a fait appel au service pour désherber une parcelle d’oignons blancs biologiques, dépassée par des chénopodes. « Les embauches sont ouvertes aux étudiants et aux mineurs, le tarif est de 14 €/h », explique Stéphane Charon.
Envol de l’aviculture
Pour Finistère Remplacement, l’activité est stable, « avec une hausse des congés paternité et maternité, ou pour des motifs de garde des enfants ». Les éleveurs faisant appel à l’association se répartissent à 81 % en production laitière pour 7 % en porc. Les 12 % restants sont des nouveaux profils, « avec un fort retour de l’aviculture ».
Finistère Remplacement a réalisé l’an passé plus de 16 700 journées de remplacement chez les 1 643 adhérents. « Nous avons démystifié le rôle des femmes dans les exploitations : nos collaboratrices représentaient 14 % de l’effectif il y a 5 ans, elles sont aujourd’hui 28 % », conclut Marie-Christine Louet, en charge des ressources humaines.