La ventilation est la meilleure façon de conserver à moyen ou à long terme les céréales, car l’abaissement de la température inhibe les facultés de reproduction des insectes ravageurs. Les sites de stockage ne sont plus de simples enveloppes pour garder les grains, ils peuvent être bardés de nouvelles technologies, comme des sondes connectées.
Les solutions chimiques perdent du terrain, au profit de procédés alternatifs. Des poudres minérales viennent s’insérer dans les articulations des petits granivores et ainsi gripper leur mécanique. Parfois, la nature souffle l’inspiration. À la manière des cultures de maïs protégées contre la pyrale par des lâchés de trichogrammes, Arvalis a testé l’effet de microguêpes parasitoïdes sur le charançon du riz, premier insecte ravageur rencontré dans les stockages de céréales. Si les effets de ces techniques sont aléatoires, elles ont le mérite de proposer autre chose que le recours à des molécules de synthèse.
Au sommaire de ce dossier
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- Être alerté sur la température du grain
- Qui sème le vent repousse les insectes
- Des guêpes pour désinsectiser
- Maîtriser la qualité de ses grains bio, du champ au silo
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