Avec une faible pression, l’arrivée de la septoriose sur blé date de quelques jours. « Les premières contaminations septorioses ont été relevées, sur les parcelles d’essais variétaux à Bignan (56), le 1er juin sur la F4, et le 8 juin sur la F1 définitive, ce qui permet de relever une attaque visible de la plante vers le 20-25 juin », note Élodie Quéméner, ingénieur régional Arvalis. Cette attaque est tardive cette saison pour un semis du 16 novembre (variété Apache), comme pour la saison précédente. Un épiphénomène qui peut s’expliquer par des mois d’avril et de mai marqués par la fraîcheur, après un stade épi 1 cm obtenu vers le 23 mars, dans la médiane pluriannuelle. Du 25 octobre au 21 juin, les sommes de températures s’élèvent à 2 300 °C (variations régionales de 2100 à 2400 °C), assez proches de 2020 et des valeurs médianes. Côté pluviométrie, les écarts sont plus importants allant du simple au double à l’échelle de la région (de 423 mm à 949 mm), avec 90 % des cumuls relevés par rapport aux médianes sur les stations météorologiques allant du nord-est d’Ille-et-Vilaine au sud du Finistère, et 105 % au nord de cette ligne : une pluviométrie bienvenue en avril et mai qui a permis une bonne valorisation des apports d’azote….
Une contamination septoriose tardive sur céréales