Certaines tiques sont porteuses de la bactérie Borrelia responsable de la maladie de Lyme. Un programme « CiTique » (1), lancé en 2016 dans le cadre du plan de lutte contre la maladie de Lyme, coordonné par l’Inrae, a permis de cataloguer les tiques récupérées (2) sur humains et animaux domestiques (chiens, chats…). Il a montré que 18 % des tiques en Bretagne étaient porteurs de la maladie de Lyme, contre 43 % en Bourgogne-Franche-Comté. Sur les bovins, il n’existe aucun chiffre.
Une infestation de plus en plus urbaine
Autre enseignement de cette campagne de « collecte » de tiques : si, entre 2017 et 2019, 28 % des
personnes avaient déclaré s’être fait piquer dans leur jardin, le taux de déclaration des piqûres dans
ce lieu s’est élevé à 47 % entre mars et avril 2020, lors du premier confinement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Les tiques sont à retirer au plus vite pour éviter ce risque de transmission de la bactérie. Si un érythème migrant apparaît sur le site de piqûre dans les jours suivants, il faut consulter un médecin.
(1) https://www.citique.fr/
(2) Plus de 20 000 tiques ont été transmis au laboratoire de l’Inrae Grand Est-Nancy, devenant ainsi la première et unique tiquothèque participative française.