L’association Bien-être porcin, présidée par Jean-Jacques Riou, se dit « très inquiète des orientations du ministre de l’Agriculture qui, en expliquant qu’afin de pouvoir maintenir la castration avec gestion de la douleur et surtout pour satisfaire les abattoirs, les éleveurs auront à leur disposition plusieurs méthodes d’interventions (anesthésiant, sédatif, anti-inflammatoire, gel anesthésiant, gaz carbonique…). »
« Pour notre association, le ministre fait une injure aux instituts de recherche que sont l’Inrae et l’Ifip qui ont conclu leurs travaux de recherche, financés par l’État et la profession, qu’au 1er janvier 2022 l’arrêt de la castration pouvait s’imposer sans problème à une grande majorité de la production porcine française », poursuit le président. Et d’affirmer que « la généralisation de la castration avec gestion de la douleur ne peut pas se justifier puisque peu importe la méthode cela reste une mutilation pour les animaux. »