Pour ne plus avoir à repousser la ration des vaches, Jean-François Henry a créé un arrêtoir escamotable créant une auge fermée. Pour la reproduire, mieux vaut d’abord lui rendre visite. En attendant, il nous raconte son invention. [caption id= »attachment_56747″ align= »alignright » width= »247″] Au niveau de chaque poteau de travée, une poulie pour le câble relié à l’arrêtoir et une autre par laquelle passe le câble principal courant sur toute la longueur de l’auge.[/caption] Au Gaec Henry à Pleyber-Christ (29), cela fait déjà 23 ans qu’il n’y a plus besoin de rapprocher la ration étalée par les vaches s’activant à l’auge. Pourtant, les associés se rappellent encore de la corvée quotidienne quand il fallait repousser le fourrage sur toute la longueur de la stabulation, et plus particulièrement s’il y avait de l’ensilage d’herbe, « plus dense », distribué. À l’époque, Jean-François Henry, ingénieux, s’était penché sur le problème afin de mettre au point un ouvrage formant une auge close lors de la distribution et pouvant se relever ensuite pour balayer les refus. « Il a fallu cogiter », sourit le producteur de lait. Au départ, le Finistérien avait imaginé faire tourner un tube sur toute la longueur de l’auge enroulant des sangles soulevant son arrêtoir… « Un ami menuisier qui a réalisé des installations en bâtiment avicole m’a alors donné quelques conseils. Et finalement, ma réalisation s’inspire des systèmes à poulies permettant de relever les volets dans les poulaillers. » Un investissement de 1 200 € Cependant, si Jean-François Henry confie avoir passé autant de temps à concevoir son projet sur le papier qu’à le fabriquer ensuite, il fallait veiller à faire du costaud pour résister aux charges et au temps dans une stabulation. En hiver, 350 kg de ration mélangée sont tout de même distribués chaque jour par travée de 5 m (7 places de cornadis). Solide, mais…
Jeu de poulies pour arrêtoir relevable