On en parle peu car l’Argentine est toujours là au rendez-vous. Si la récolte du maïs en dérobée est aussi en vigueur, comme au Brésil, la pratique est utilisée dans une moindre mesure, ce qui rend la production beaucoup plus stable. Tout comme le niveau potentiellement exportable assez stable d’une année sur l’autre. Et ceci malgré les menaces de rétention du maïs par les agriculteurs, liée à l’instabilité monétaire dans le pays. Ou comme en janvier 2021, lorsque le gouvernement argentin a annoncé la suspension immédiate des exportations durant 2 mois, pour réduire l’inflation ; décision rapidement annulée par la mobilisation des acteurs de la filière, le gouvernement s’est finalement contenté d’une surveillance accrue des volumes exportés. Alors que l’Argentine récoltait son maïs (50 % des surfaces récoltées mi-juillet selon la Bolsa de Cereales), le gouvernement argentin a annoncé ses premières prévisions optimistes car évaluées à 59 millions de tonnes, alors que la Bolsa de Cereales avançait le chiffre de 48 millions de tonnes (et l’USDA 47 Mt) avec des rendements moyens à 8,1 t/ha….

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