En plein mois d’août, le troupeau de Nicole et Pierre-Dominique Lucas est en ration 100 % pâturage. Leur système permet d’afficher un coût alimentaire de 15 à 20 €/ 1 000 L de mars à octobre ; plus près de 15 €/1 000 L cet été grâce à la bonne pousse de l’herbe. « Année de foin, année de rien » dit le dicton. À Berné (56), tandis que les tarissements se poursuivent pour préparer les vêlages d’automne, Nicole et Pierre-Dominique Lucas profitent au maximum de l’herbe disponible dans les prairies en ce mois d’août si particulier pour favoriser l’autonomie alimentaire de leur troupeau. Pâturer l’été : une pratique simple cette année « La dernière fois qu’on a eu un été comme celui-ci, ça devait être en 2008 ». 90 mm de pluie en juillet, 48 mm depuis le 1er août, des températures fraîches… difficile d’organiser les prochaines fauches de foin et d’enrubannage avec un temps qui est resté globalement humide. En revanche pas de problème pour faire pâturer les animaux, l’herbe pousse bien, à tel point que les parcelles « de jour » (à 1 km) ont été débrayées pour que les laitières pâturent toute l’herbe disponible sur les parcelles au pied des bâtiments (habituellement réservées pour la nuit). Beaucoup de trèfle Ainsi, les 50 vaches laitières (dont 7 nourrices) pâturent actuellement sur 28 ha divisés en paddocks de 50 à 70 ares/j. Elles reçoivent en complément au râtelier une botte de foin tous les 3 jours pour éviter les fièvres de lait liées à la forte proportion de trèfle présent dans les prairies. La production laitière est de 19L/VL, les taux de 39,5 et 31,3. Les génisses pâturent quant à elles sur des paddocks de 30 ares, au loin. Un lot de 10 bœufs est aussi au pâturage pour pouvoir proposer des caisses de…
Un été pas comme les autres…