Au Gaec Fourchon, le choix du robot s’est imposé pour limiter l’astreinte physique au quotidien et préparer le départ en retraite d’associé. Une option qui n’empêche pas les 70 vaches de passer du temps à l’herbe. Au Gaec Fourchon, à Lamballe, le robot de traite a été inauguré en novembre 2020. La question de l’usure physique a été la première motivation de ce choix. « Ma mère Armelle souffrait des canaux carpiens. Je commençais aussi à ressentir des douleurs », confie François Fourchon. La stabulation qui date de 4 ans avait été réfléchie pour optimiser le pâturage. Mais aussi pour la traite robotisée plus tard, Armelle devant faire valoir ses droits à la retraite dans un an. « Je ne m’imaginais pas dans le costume du patron. Trouver un salarié, le manager au quotidien et arriver à le conserver me paraissait compliqué… L’automatisation apporte une solution plus souple par rapport à un salarié qui n’intervient que sur certaines plages horaires », explique le jeune Costarmoricain. Avant, le troupeau de 70 vaches était trait dans une installation 2×6 postes. Cela accaparait près de 4 heures de travail par jour. « En robot, il y a bien sûr un suivi indispensable et des tâches à réaliser tous les jours. Mais, au quotidien, nous économisons l’équivalent de la traite du soir en termes de temps de travail », calculent les associés avec bientôt un an de recul. Le troupeau ramassé à 13 h Sur les 80 ha de SAU, 36 ha sont implantés en maïs et près de 30 ha en prairies dont 12 ha réservés au pâturage des vaches. « Je veux les voir dehors », insiste François Fourchon qui pensait qu’elles ne passeraient plus que 2 ou 3 heures par jour à l’herbe en robot. Finalement, les animaux ont la possibilité de sortir de 7 h à 19 h. « Vers 13 h, je ramasse tout le…
12 heures d’accès au pâturage par jour en traite robotisée