La valeur génétique du troupeau charolais de Frédéric Fontaine s’est accrue au fil du temps, l’atelier complétant bien la production laitière. L’élevage sera représenté au Space par cinq animaux. Peu de temps après son installation en 1988, Frédéric Fontaine a constitué un atelier bovin viande à côté de l’atelier laitier sur la ferme familiale. « J’ai commencé avec des croisées charolaises et l’achat de génisses en race pure inscrites au herd-book », indique l’éleveur basé à Montreuil-le-Gast (35). Il a été rejoint sur l’exploitation par sa femme Marie-Anne en 2004 (conjointe collaboratrice). À son départ en retraite, prévu en 2023, son fils Julien va s’associer avec Marie-Anne. Initié en 1991, un autre atelier d’engraissement de veaux laitiers et de broutards allaitants (achetés) a été stoppé en 2010. L’atelier charolais a lui gardé sa place sur l’exploitation. « Nous vendons 5 à 8 mâles reproducteurs génotypés chaque année ainsi que des reproductrices. » Des index génétiques élevés Aujourd’hui, la ferme compte autour de 30 vaches allaitantes et 35 vaches laitières, principalement en race Holstein, produisant 285 000 L de lait. Le niveau génétique des mères charolaises atteint 105,8 en Ivmat (contre 98,4 de moyenne de race) et 103,1 en Isevr (98,2 pour la race). La moitié des veaux sont nés d’IA et la moitié de monte naturelle. Habitué des concours, l’élevage va amener cinq animaux à l’Interrégional charolais, le mardi 14 septembre au Space : le taureau Maestro âgé de 4 ans et deux vaches avec leurs veaux, Mouche et Octavie. [caption id= »attachment_57506″ align= »aligncenter » width= »720″] Maestro est présent depuis 3,5 ans sur l’élevage et a généré de nombreux veaux dont certains sont partis comme reproducteurs.[/caption] Croisement viande sur les laitières « Sur les génisses laitières Holstein, nous mettons d’abord des doses sexées, puis normales, puis du limousin éventuellement », a précisé l’éleveur lors de la visite de son élevage dans le…
Ateliers charolais et laitier se complètent