C’est la première fois que le Gaec de Traou-Hoat (22) participe au concours du Space. L’investissement en génétique réalisé sur l’élevage porte ses fruits. En septembre, cela fera 5 ans que Tanguy Rousseau s’est associé avec ses parents sur le Gaec de Traou-Hoat basé à Trélévern (22). Après le départ en retraite de son père Joseph il y a 3 ans, sa mère Jocelyne cèdera sa place d’associée à leur autre fils Cédric en fin d’année. L’histoire familiale se poursuit sur cette exploitation légumière qui a accueilli un atelier bovin il y a 8 ans en reprenant un troupeau charolais voisin. Lors de son installation, Tanguy Rousseau a souhaité monter un nouveau projet sur l’exploitation et a converti le troupeau en Blonde d’Aquitaine par « attrait pour cette race et pour ses atouts en termes de valorisation. » Des embryons provenant de l’élevage Logiou de Minihy-Tréguier (22) ont été posés sur les Charolaises et des génisses ont été achetées en Bretagne et dans le berceau de la race dans le Sud-Ouest. Aujourd’hui, il n’y a plus de Charolaises sur l’exploitation. Malinois marque l’élevage de son empreinte En quelques années, l’investissement conséquent en génétique a permis aux éleveurs de gravir les échelons dans les concours de la race. « Nous avons commencé par le Départemental, le Régional. Et nous avons été au Salon de Paris en 2020 avec le taureau Malinois qui a remporté le premier prix des Mâles de plus de 4 ans », indique Tanguy Rousseau. Ce fils du taureau d’IA Chérif , âgé aujourd’hui de 6,5 ans, a marqué l’élevage de son empreinte. « Il est le père de 40 veaux sur les 50 nés cette année. » Les 28 et 29 août derniers, Malinois a participé à l’Interrégional Grand Ouest à Lezay (Deux-Sèvres). Il était accompagné d’un autre taureau qui aura 2 ans en…
Blonde d’Aquitaine : Markel, un concurrent de taille au Space