Plusieurs outils de destruction de prairies et travaillant en surface étaient en démonstration le vendredi 27 août sur une prairie ancienne du Gaec du Chalet à Acigné (35). Les éleveurs cherchent des solutions pour gérer les cultures en bio tout en préservant la structure du sol. « L’exploitation est actuellement en conversion bio. Mais nous utilisons des techniques culturales simplifiées voire du semis direct depuis des années et ne souhaitons pas revenir à la charrue. L’objectif est de préserver la structure des sols », explique Pascal Mancel, associé du Gaec du Chalet à Acigné avec sa femme Christelle et ses deux fils Gwendal et Gurvan. Détruire en été, une autre option « Casser une prairie au printemps avant maïs peut être compliqué selon la météo. C’est parfois plus facile de juillet à septembre quand un temps sec est annoncé. Selon les années, on peut utiliser l’une ou l’autre des options », ont expliqué les partenaires de la démonstration (Ceta 35, Geda 35 et Cuma Bretagne Ille Armor). Organisée dans le cadre du GIEE SDCV (Solutions durables pour le climat et le vivant), l’après-midi était financé par le programme Ecophyto. Un couvert va ensuite être implanté sur la parcelle d’essai, en semis direct, contenant du seigle (75 kg), du trèfle squarrosum (10 kg), du trèfle incarnat (5 kg) et de la phacélie (3 kg). Il sera détruit avant un maïs sans labour. Quatre outils sur la parcelle Pour commencer à tester du matériel de destruction de couverts, la famille Mancel a acquis un rototiller d’occasion (Rau). « Cela permet d’arracher les végétaux qui sont amenés à sécher en surface. On ne va pas vite, à 4 km/h. Cela fonctionne bien… » D’autres matériels étaient aussi en démonstration. Le Dynadrive (Bomford Turner) arrache les racines sans générer de semelle de labour. Sur une vieille pâture, la vitesse peut être de 7-8 km/h, pour du…
Détruire des prairies sans glyphosate et sans labour