Depuis 20 ans, la famille Allée travaille sur la qualité du fourrage et a continuellement amélioré les conditions de travail sur son élevage ovin lait. Si l’élevage de brebis laitières a démarré en 2000 avec 40 000 L de lait sur 50 ha, il en livre aujourd’hui 150 000 L produits avec 350 brebis sur 98 ha. Avec une productivité laitière remarquable : plus de 400 kg/brebis/an en agriculture biologique pour une moyenne de 330 kg en conventionnel, principalement dans l’Aveyron (Donnée Contrôle laitier sur 175 j de lactation). Leur secret ? Tout mettre en œuvre pour disposer d’un fourrage de qualité et apprendre à connaître la brebis laitière dont la zone de production se trouve bien loin de la Bretagne… 180 t MS de foin séché en grange Dès 2006, quand Anne-Marie rejoint Jean-François Allée sur l’exploitation, ils construisent un bâtiment pour ramasser le foin dans l’objectif d’investir aussi à terme dans un séchage en grange. Un pas important qu’ils franchiront en 2009 avec un investissement permettant de stocker 180 t de foin pour 800 €/ t MS stockée, projet qui se monterait aujourd’hui autour de 1 000 € pour la même technologie. Le concept est simple avec un capteur solaire via l’isolation de la bergerie, un atout pour les brebis en été et en hiver. « On a tout de suite gagné en lait et au niveau sanitaire. Depuis, on a affiné notre système et on l’a maîtrisé », témoignent les agriculteurs lors d’une porte ouverte Innov’action en juin dernier. Les prairies de fauche sont constituées de luzerne et de brome, de dactyle « facile à sécher », et de plus en plus de RGA/ TB ou RGA/TV. Deux fanages pour la 1re et 4e coupe, un pour la seconde et troisième coupe. « Quand la saison démarre, toutes les 5 semaines, nous allons faucher et nous ramassons le foin au moins à 50 % MS ». [caption id= »attachment_57150″…
« Du foin qui croustille pour les brebis »