En zone précoce, les premiers ensilages en Côtes d’Armor vers la mi-septembre

dd9608.hr - Illustration En zone précoce, les premiers ensilages en Côtes d’Armor vers la mi-septembre
Philippe Nivol (au centre) a accueilli sur sa ferme Béatrice Corduan et Émeline Briand, agents de pesée, et Jérôme Jouffe et Bruno Mahé, conseillers d’élevage.

Dans l’Est des Côtes d’Armor, les premières analyses de maïs en vert indiquent une date optimale d’ensilage plus tardive que d’habitude et semblent annoncer de bons rendements.  Innoval (ex-BCEL Ouest) a lancé ses traditionnelles Rencontres matière sèche à l’Est des Côtes d’Armor, l’une des parties les plus précoces du département. Accueillis au Gaec du Champ-Bihy à Saint-Judoce dans le secteur de Dinan, vendredi 3 septembre, les techniciens ont réalisé 45 analyses. « Les taux de matière sèche se situent entre 21 à 28 %. Ces maturités renvoient à des dates d’ensilage, pour viser 32 à 35 % de MS au silo, oscillant du 15 septembre pour les parcelles les plus avancées au 10- 15 octobre pour les dernières », confie Jérôme Jouffe, conseiller en élevage. Sans grande surprise, après un été frais, cette période de récolte s’annonce décalée « 10 jours plus tard que d’habitude », précise son collègue Bruno Mahé, dans cette zone précoce (échantillons issus de parcelles semées entre le 20 avril et le 5 mai). De bons rendements en terrain séchant Les observateurs notent que les maïs encore relativement verts commencent à sécher. Par ailleurs, ils rapportent que les poupées sont bien remplies de grains. « Surtout, phénomène que nous n’observions pas les autres années, beaucoup de plants portent deux épis. Cela serait le signe d’une bonne adéquation entre l’émission du pollen et la sortie des soies à la floraison. » Ensuite, globalement, les cultures ont manqué de température et d’ensoleillement. « Mais dans le coin, les maïs sont beaux et il y aura certainement de bons rendements. Les agriculteurs ayant des terrains séchants peuvent s’attendre à une belle récolte. » La météo particulière des derniers mois a impacté les systèmes fourragers. « Un peu partout, ça a plus pâturé que d’habitude. Certains éleveurs ont bénéficié de belles fermetures de silo. Et économiquement, cette herbe disponible sur la durée a permis d’économiser un…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article