Le maïs évolue depuis les fortes chaleurs de début septembre. Aussi, la surveillance est de rigueur pour ne pas se faire surprendre par l’évolution du remplissage du grain. Le démarrage des chantiers d’ensilage se fait attendre. À l’est et au sud-est de la région, le Space sonne d’habitude la fin de la récolte. Cette année, les dates correspondent juste au démarrage des balais incessants de remorques sur les routes, se dirigeant vers les silos des cours de ferme. Depuis une dizaine de jours, les plantes commencent à se dessécher à l’intérieur des parcelles, sous l’impact des journées à forte chaleur. Les ensilages ont commencé il y a une semaine en Morbihan, depuis quelques jours en Ille-et-Vilaine. Le retard de mai jamais rattrapé Suite au retard de floraison, le manque de chaleur en août n’a pas permis de rattraper le retard accumulé depuis le mois de mai . La majeure partie des chantiers sera donc programmée à partir de la 2e quinzaine de septembre et la période d’ensilage risque de durer un peu plus longtemps que d’habitude. Espérons que la pluie n’arrive pas trop tôt cet automne pour une récolte facilitée et de qualité. Et, si sur des tiges qui sèchent, les dégâts de pyrales et autres ravageurs foreurs commencent à se voir, gageons ne pas découvrir trop de dégâts cachés – sur un maïs bien vert jusqu’à présent – qui pourraient être révélés par des coups de vent de tempêtes d’Équinoxe…« Les conditions climatiques de cette année pointent les écarts de conduite par rapport aux variétés tardives. Pour les floraisons au-delà du 10 août, cela induira des ensilages tardifs après la 2e quinzaine d’octobre. Rappelons qu’une récolte précoce est gage de qualité et de cette récolte et de la culture suivante… Il faudra donc en retenir les leçons et revoir les facteurs de…

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