Après un parcours professionnel atypique, celui qui était né dans une ferme avide de génétique et de concours a retrouvé l’ambiance des compétitions et expositions grâce à la race ovine Bleu du Maine. Portrait. Mon premier est sa passion : les animaux à concours. Un amour transmis par ses parents avec qui, dès 5 ans, il assistait aux concours bovins de Rouge des Flandres et de porc piétrain. Une exploitation sur laquelle il s’est installé et qu’il a gérée pendant 13 ans. Mon deuxième, sa terre de cœur : la France. Un pays qu’il a sillonné durant plus de 25 ans comme transporteur de bestiaux et qui a fini par l’adopter il y a une dizaine d’années. Mon tout place Freedy Vandecasteele sur une petite exploitation de 3 ha à Pleumeur-Gautier d’où, avec son bélier, ses 14 brebis et la suite, il parcourt les concours de l’Ouest et de France pour promouvoir une race pure qu’il a choisie, adaptée à son petit parcellaire et aux bâtiments présents : le mouton Bleu du Maine. [caption id= »attachment_57309″ align= »aligncenter » width= »720″] Agneaux et agnelles nés en janvier.[/caption] Éleveur, routier, chocolatier puis berger À défaut de rêve d’installation en France dans une grande exploitation, son parcours atypique l’amènera à créer un micro-atelier ovin. Un retour à la terre qu’il effectue après une parenthèse – hors de l’agriculture – à l’île de Malte, où il aime aller pour se ressourcer, et où il exercera le métier de chocolatier suite à une réorientation professionnelle quand son activité de transport s’est brutalement arrêtée avec l’arrivée de la vache folle (1996) : finie l’exportation de viande alors que la France choisissait de valoriser des labels français. Deux ans jury à Paris « Mon premier bélier a obtenu les 3 e prix au concours national de la race à Evron (53) et au…
« Être sélectionneur, c’est dans les gènes »