Bâtir un projet avicole nécessite d’effectuer une analyse à 360 degrés pour rechercher la meilleure correspondance entre les atouts et contraintes de l’exploitation, et les évolutions macro-économiques en cours (contexte sociétal autour du bien-être animal, évolutions de la consommation, etc.). Voici les questions à se poser pour opter pour le bon bâtiment dans les filières œufs de consommation et volaille de chair. Filière œufs de consommation Elle évolue rapidement par la montée des productions alternatives : œuf au sol, œuf plein air et œuf bio. Ce sont des investissements très importants qu’il faut sécuriser par des contrats de reprise. Les choix d’évolution peuvent être multiples lors d’un passage en système volière : avec ou sans jardin d’hiver ? Passage en plein air possible ? En fonction des dimensions du bâtiment et du type d’équipements intérieurs, le nombre de places peut aussi varier sensiblement, ce qui a une forte influence sur l’économie du projet. Il faut contacter plusieurs fournisseurs et étudier plusieurs hypothèses d’aménagement. Les poules produisant désormais dans des volières, il est aussi nécessaire de modifier les bâtiments d’élevage des poulettes afin qu’elles apprennent à évoluer dans un environnement similaire à celui de la ponte. De même les normes de production des poulettes bio vont changer au 1er janvier 2022, et l’accès à un parcours devient nécessaire. Le niveau des prestations d’élevage, tant pour les poulettes volières que les poulettes bio, peut constituer un choix possible pour l’évolution de bâtiments actuellement en poulettes au sol. Ce choix est valable aussi pour la filière volaille de chair. Volaille de chair Les possibilités de construction neuves étant économiquement plus compliquées, les scénarios d’évolution se tournent donc majoritairement vers une modernisation ou une transmission d’atelier. Pour cela, on investiguera l’ensemble des composantes du projet et notamment les choix sur le bâtiment : ventilation, équipements intérieurs (multi-espèces ou non), bétonnage…
Face aux évolutions, des opportunités ?