En location nue, l’achat d’un bien immobilier dans l’ancien est une alternative au neuf pertinente, surtout lorsque l’on engage la réalisation de travaux. Décryptage. Par rapport à un investissement dans le neuf, l’achat dans l’ancien revêt de nombreux atouts. En effet, pour ces biens, l’offre est plus importante et ils sont souvent moins coûteux à l’achat. En outre, l’ancien ouvre la possibilité de réaliser des plus-values plus conséquentes tout en offrant une plus grande liberté quant au choix de la localisation. En revanche, l’achat dans l’ancien s’accompagne de frais d’acquisition ou de charges courantes plus élevés (pour le locataire notamment), surtout lorsque le diagnostic de performance énergétique affiche des scores faibles. Ainsi, l’achat dans l’ancien rime souvent avec réalisation de travaux. Denormandie, Déficit foncier, Cosse ancien… : pour doper l’investissement dans l’immobilier ancien, le gouvernement propose un panel de dispositifs. Dispositifs dans l’ancien : quelles différences ? Réduction d’impôt pour le Denormandie (entre 12 et 21 % du prix de revient), déduction forfaitaire pour le Cosse ancien (dont le taux varie entre 15 et 85 % du revenu brut) ou bien déduction des travaux pour le déficit foncier (variable selon la tranche marginale d’imposition) : les dispositifs revêtent différentes formes. Si le déficit foncier n’est pas soumis à une date limite, ce n’est pas le cas des deux autres dont le terme est fixé à la fin de l’année 2022. Parallèlement, la durée de l’engagement locatif n’est pas la même en fonction du dispositif retenu, de la nature des travaux ou encore du zonage, c’est-à-dire la localisation du bien. Enfin, il faut noter que l’avantage fiscal n’est pas reportable pour le Denormandie, il l’est en revanche pour les deux autres sur les revenus fonciers des 10 années suivantes. Christophe Gavard / Cogedis…

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