À Argentré-du-Plessis (35), Nicolas Rubin achète 20 à 25 t de cultures ou fourrages sur pied à son voisin agriculteur chaque année et peut ainsi profiter de son parcellaire axé sur le fourrage. Nicolas Rubin a 46 ha accessibles (en partie grâce à unboviduc) sur 52 ha de SAU. Son assolement est composé de 50 ha de prairies et 2 ha de colza fourrager qui seront cassés pour implanter du maïs au printemps. « Je casse ma prairie, je sème mon colza en août, je le fais pâturer à l’automne hiver, puis je sème mon maïs. Cela permet aux vaches de pâturer l’hiver et je ne crains pas de marquer la parcelle car je fais du maïs derrière. » L’agriculteur a un voisin installé en poules pondeuses en bio. « Il a des cultures pour assurer une bonne rotation sur ses parcelles. Je n’hésite pas à lui acheter ce qu’il me propose. Cela peut être les fonds de remorques, qui ne valent pas le déplacement jusqu’à la coopérative, ou bien la dernière coupe de luzerne qui n’a pas assez de rendement pour que l’entreprise se déplace pour la récolter et la transformer en bouchons. Je lui achète aussi une partie de son herbe, du maïs, de la paille, etc. J’achète tout en champ et je fais la récolte. Cela représente 20 à 25 tonnes chaque année. On est côte à côte, nos fermes se touchent, on s’entend bien et on fait preuve de souplesse tous les deux. Selon les années, il y a plus ou moins de disponibilités. Je refuse juste les parcelles trop sales. » Intérêt du pâturage tournant dynamique Le pâturage tournant dynamique consiste à consacrer un paddock par jour aux vaches. Cette technique a pour avantages de « maîtriser plus facilement la quantité d’herbe ingérée, de mieux répartir la matière organique dans la parcelle », précise l’éleveur….
Gestion du pâturage et partenariat, un système fourrager assuré