Ils créent la filière « Porc des blés noirs »

9315.hr - Illustration Ils créent la filière « Porc des blés noirs »
Les truies gestantes sont sur paille, un prérequis établi par le cahier des charges « Porc des Blés Noirs ».

Pour se démarquer des marchés européens, Florence et Sébastien Delalande ont lancé une filière « Porc des Blés Noirs », fruit d’un travail de recherche depuis 2019. Se différencier, tel est le leitmotiv de Florence Delalande depuis la crise financière porcine de 2015. Une démarche qui peut s’avèrer gagnante tant sur le plan des débouchés qu’au niveau agronomique sur l’exploitation. « Il faut qu’on soit acteur des changements attendus par la société. Même si le facteur temps est souvent limitant, nous devons écrire nos propres modes de production… », témoigne l’agricultrice qui a développé avec des voisins une filière courte de « Porc des Blés noirs », contractualisée avec un distributeur. Démarche présentée lors d’une porte-ouverte Innovaction, organisée par les Chambre d’agriculture de Bretagne, en juin dernier. [caption id= »attachment_57294″ align= »alignright » width= »261″] Sébastien et Florence Delalande © Hamel Franck[/caption] Du soja non-OGM et du blé noir local Visites de démarches analogues en France et à l’étranger (Espagne, Belgique) travaillant sur des marchés spécifiques, réflexion entre trois producteurs locaux et la grande distribution… ont permis l’élaboration d’un cahier des charges. « La GMS nous a apporté des connaissances sur l’acte d’achat des consommateurs : son apport a été important car on ne connaît pas cette partie du commerce. Suite à ces temps d’échange, nous avons élaboré le cahier des charges avec notre propre formulation d’aliment. Pour s’affranchir de l’approvisionnement de la protéine étrangère, nous sommes partis sur du soja non-OGM. » L’indépendance protéique fait entièrement partie de la démarche « Porc des Blés Noirs ». Pour cela, ils ont recours aux rotations longues, avec l’intégration de protéagineux et de légumineuses… Des tests basés sur des mélanges de pois/féverole/luzerne sont en cours par exemple. Et ils ont souhaité réintégrer des cultures délaissées. « Le blé noir était cultivé partout à Mégrit il n’y a pas si longtemps que ça… » [caption id= »attachment_57293″…

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