« La Bretagne doit rester une terre d’élevage »

b9595.hr - Illustration « La Bretagne doit rester une terre d’élevage »
« J’entame mon mandat avec beaucoup d’optimisme, face à la capacité de l ‘agriculture bretonne à s’adapter, à s’engager sur le chemin de la transition agro-écologique », relaie Arnaud Lécuyer, deux mois après sa prise de fonction au Conseil régional. 

Pour Arnaud Lécuyer, vice-président en charge de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de l’alimentation au Conseil régional, « l’élevage a toute sa place en Bretagne. Elle dispose d’un foncier, d’un savoir-faire, de conditions climatiques… » que d’autres régions nous envient. Dans ce contexte, il nous dévoile les axes de travail qui seront mis en place à l’automne. En quoi consistent les contrats de transition écologique que vous souhaitez mettre en place ? Arnaud Lécuyer : Nous souhaitons engager avec les agriculteurs et les différentes filières agricoles régionales un contrat de transition agro-écologique. Il permettrait d’afficher les engagements des uns et des autres avec des objectifs clairs : « Voilà vers quoi on veut aller ». Ces contrats à tiroirs avec différentes thématiques et cibles donneraient accès en retour à des aides régionales. C’est un projet que l’on veut porter avec tous les acteurs des différentes filières agricoles. Nous sommes tous dans la même boucle, pour avancer ensemble. Quel est l’avenir des MAEC maintenant que ces aides ne sont plus gérées par la Région ? Arnaud Lécuyer : Nous regrettons effectivement cette décision de « renationalisation » des MAEC. Cet outil avait montré son efficacité : en Bretagne, les MAEC ont permis l’engagement des agriculteurs sur le chemin de l’agro-écologie. Maintenant, nous devons faire en sorte que la nouvelle Pac 2023 réponde aux enjeux bretons et qu’avec les nouveaux outils proposés, dont les MAEC et accompagnements futurs, nous arrivions à préserver nos systèmes de polyculture-élevage. Car si l’élevage devient problématique dans certaines régions, la Bretagne est et restera une terre d’élevage. Aussi, on va dès octobre travailler sur les propositions nationales et tenter de peser jusqu’au bout durant toute la rédaction de ces nouveaux outils, en présentant d’une seule voix à Paris les attentes de l’agriculture régionale, pour y être entendu. Vous avez annoncé que la transmission et l’installation de 1 000 agriculteurs…

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