Le blé noir, culture peu exigeante

d9799.hr - Illustration Le blé noir, culture peu exigeante

En culture principale, culture de rattrapage ou interculture, le sarrasin a de l’intérêt pour diversifier les assolements, ont rappelé les agronomes sur la ferme de Jean-Christophe Tachon à Saint-Gilles-Vieux-Marché. Dans le cadre du contrat territorial des bassins versants, le programme d’accompagnement des agriculteurs sur l’amélioration des pratiques et le développement de solutions agro-écologiques a pour objectif de limiter les impacts sur la qualité de l’eau. « À ce titre, trois enjeux majeurs sont identifiés : les nitrates, l’érosion et les produits phytosanitaires », rappelait en introduction Mylène Courtot, de la Chambre d’agriculture. Mardi 21 septembre, l’agronome organisait un rendez-vous technique sur la ferme de Jean-Christophe Tachon, agriculteur à Saint-Gilles-Vieux-Marché sur le bassin versant du Poulancre. Sujet du jour : « La culture du sarrasin pour diversifier l’assolement ».  80 % du blé noir importés Actuellement, 4 200 ha sont cultivés en Bretagne, dont presque la moitié en agriculture biologique. À noter qu’aujourd’hui, 80 % du blé noir consommé en France, principalement destiné à la fabrication de farine pour l’alimentation humaine, sont importés. Après la présentation de Blé Noir Tradition Bretagne, – « pour 3 500 ha, l’association est un peu le chef d’orchestre de l’ensemble des acteurs du blé noir et s’assure que chacun emploie les bonnes méthodes de culture, de stockage et de transformation en farine de blé noir de Bretagne® IGP » – l’après-midi a été consacré à l’itinéraire technique, « comparable en bio et en conventionnel », de la préparation du sol jusqu’à à la récolte environ 120 jours après semis. « C’est une culture traditionnelle adaptée à notre climat breton et pouvant être valorisée localement », précisait Mylène Courtot. La conseillère a souligné notamment l’intérêt agronomique du sarrasin. « Cette culture nettoyante, qui améliore la structure du sol en surface, peut être utilisée de 3 manières : culture principale, culture de rattrapage ou interculture. Pas de fertilisation et pas de produit phytosanitaire… Nécessitant peu d’intervention mécanique,…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article