Les messages sont passés auprès du ministre

9677.hr - Illustration Les messages sont passés auprès du ministre
De gauche à droite : Thierry Coué, président de la FRSEA Bretagne ; Christiane Lambert, présidente de la FNSEA ; Alexis Ruptin, JA 44 ; Kevin Thomazo, président de JA Bretagne.

Les membres de la FNSEA ont profité de la venue du ministre de l’Agriculture au Space pour évoquer la loi Égalim 2, l’importance du renouvellement des générations… « Le Space est un rendez-vous de rentrée très important pour nous, c’était important qu’il puisse se tenir cette année et cela nous a donné l’opportunité de rencontrer le ministre de l’Agriculture ce mardi pour lui faire passer différents messages », déclare Christiane Lambert, présidente de la FNSEA lors d’une conférence de presse. La crise Covid-19 a remis sur le devant de la scène l’enjeu de la souveraineté alimentaire de la France. « Tout le monde a pris conscience de la richesse que constitue l’agriculture. » Un marché du bio saturé Thierry Coué, président de la FRSEA Bretagne a pointé du doigt l’échec de la loi Égalim 1 en espérant que la deuxième version corrigera le tir pour un retour de valeur pour les éleveurs. « Il faut absolument que l’on prenne en compte l’évolution des coûts de production dans la fixation des prix agricoles et que cela puisse se répercuter lors des négociations commerciales avec les GMS. » Alexis Ruptin, représentant des Jeunes Agriculteurs a rappelé l’importance du renouvellement des générations. « D’ici 2027, il faudra que 10 000 jeunes s’installent pour compenser les départs en retraite. Pour le Grand Ouest le chiffre est de 2 500 installations pour d’ici 2027. » La problématique de réalité de marché pour le bio a aussi été abordée avec une consommation qui n’a pas suivi le développement de la production, notamment pour le lait ou pour les œufs. Kevin Thomazo, président de JA Bretagne a évoqué les difficultés de certains éleveurs à faire aboutir leurs projets : « Je pense notamment aux recours abusifs contre la construction de poulaillers. C’est pourtant indispensable pour reconquérir notre marché intérieur qui est approvisionné à 45 % par de la volaille d’importation….

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