Pour les associés, les vaches qui durent sont des animaux productifs, rentables et sans souci. Ils ont su leur laisser de la place dans le troupeau. Devenu éleveur en 2000, après un début de carrière dans l’enseignement en lycée horticole, Pascal Pitois a adhéré à l’Upra (PHF). « Je voulais un conseil indépendant pour chercher à mieux mettre en valeur les bonnes vaches du troupeau familial, à progresser en morphologie. » Au Gaec, les premiers efforts de sélection ont porté sur la qualité mammaire. « Les bons pis bien attachés sont synonymes de confort de travail notamment à la traite tous les jours, de risque sanitaire diminué et de potentiel de longévité », explique, pragmatique, son associé Mickaël Guenée qui souligne l’importance de la notion de « vache rentable » que la synthèse de l’Isu encadre bien. En partenariat avec leur technicienne pointeuse Léa Minerbe, les Brétilliens travaillent ainsi, selon les lignées, plutôt sur la morphologie ou plutôt sur l’Isu, « en insistant généralement sur le lait, les fonctionnels, les mamelles et la santé ». Des souches à Isu En s’installant, Pascal Pitois avait acheté un embryon du taureau Royaume. « Ce dernier avait été un échec partout sauf chez nous. » Bretagne, la femelle née a fait 9 lactations, produit 106 000 kg de lait dans sa carrière et fait naître pas mal de femelles. Ses descendantes ont gardé ses qualités : production, longévité et fertilité. « Certaines sont sorties avec de très bonnes notes d’Isu. » Renotte, son arrière-arrière-petite-fille vient d’être génotypée à 203 points et un index de + 4,3 en mamelle. Exceptionnellement, nous l’avons collectée par le taureau Perry PK et obtenu 15 embryons. Les souches à carrières longues sont en fait recherchées au Gaec et le troupeau dont le niveau d’étable se situe entre 9 500 et 10 000 kg (à…
Les vaches mâtures sont des valeurs sûres