Avec 80 hectares accessibles, les 62 normandes du lycée agricole de Lopérec (29) produisent à l’herbe la moitié de l’année. L’effort de sélection est axé sur la qualité des mamelles. « Pendant longtemps, mes prédécesseurs ont travaillé sur la quantité de lait et la qualité des membres », indique Klervie Le Gall, en charge, depuis 3 ans, de la conduite du troupeau laitier. « Actuellement, l’accent est mis sur la qualité des mamelles et sur les index fonctionnels. L’objectif est de faire vieillir les vaches ». Avec 4 lactations en moyenne, elles n’ont pourtant pas à rougir. Souche Mariejeanne [caption id= »attachment_57351″ align= »alignleft » width= »303″] Klervie Le Gall, ancienne élève du lycée, est responsable du suivi de la production laitière.[/caption] Toutes les femelles sont génotypées et élevées (vente d’amouillantes). « En dessous de 120 points d’Isu, les génisses sont écartées de la sélection et reçoivent un embryon acheté via Évolution. Entre 120 et 130 d’Isu, elles sont inséminées avec des doses classiques. Au-dessus, elles ont une dose sexée ». Après le premier vêlage, les animaux à moins de 120 points, qui avaient reçu un embryon, sont inséminées avec de la semence de taureaux Bleu Blanc, comme les plus vieilles qui ont déjà quelques filles sur l’élevage. Aucune vache du troupeau n’est collectée même si quelques souches sont intéressantes génétiquement. Celle de Marijeanne notamment (134 d’Isu), mère d’un jeune taureau au catalogue : Rock n’roll (père : Nemesis). Ses filles Overdose (Jeonix) et Salvia (Pondichery) sont indexées à 137 et 147 points d’Isu. « Cette souche a la particularité de ne pas être descendante du taureau Uperise, très utilisé dans la race ». Les 19 femelles de 2019 étaient indexées à 125 d’Isu en moyenne et à 130 en 2020. Maïs épi Le système de production est basé sur l’herbe dans une région bien arrosée (1 600 mm) où il…
Normande : Des années de sélection au Nivot