Sur les bœufs comme les femelles, les performances animales sont recherchées sur l’élevage de Yann Kastler, conduit en bio. Cela passe par une génétique pointue et des fourrages et concentrés de qualité produits sur l’exploitation. Installé en 2007 sur 82 ha avec 60 vaches limousines en système naisseur sélectionneur, Yann Kastler, éleveur à Rostrenen (22), a fait évoluer son système au fil du temps. En 2014, il a repris un site laitier avec bâtiment, pour compenser la vétusté d’une stabulation en location, et poursuivi l’engraissement de jeunes bovins. En 2017, une nouvelle étape est franchie avec la conversion en bio. Aujourd’hui, l’exploitation, sur 130 ha, compte 65 vaches et engraisse 14 mâles en bœufs chaque année. La main-d’œuvre compte 2 UTH : Yann Kastler ainsi que sa femme Anne et un salarié, Nicolas, qui représentent 1 équivalent temps plein. « Mon but est de disposer d’un système cohérent avec mes moyens de production, autonome, et de prendre du plaisir dans mon métier. Conserver ma liberté de choix de conduite et pouvoir organiser mon travail sont aussi des objectifs », a souligné l’éleveur lors de la porte ouverte Innov’action, organisée en juin sur son exploitation. [caption id= »attachment_57330″ align= »aligncenter » width= »720″] Le méteil est constitué d’un mélange d’avoine, de pois et de triticale.[/caption] Des données chiffrées bien valorisées Yann Kastler continue à vendre des reproducteurs mâles, une dizaine par an. En moyenne, un mâle est aussi orienté chaque année à la station de Lanaud. Adhérent au herd-book limousin et à Eilyps, l’éleveur souligne qu’il « est important d’avoir des repères, des données chiffrées, notamment en début d’installation, pour ne pas perdre trop de temps et valoriser les efforts en génétique. » Chaque année, une quinzaine de mâles sont gardés pour la reproduction. « Je fais de plus en plus attention au poids de naissance (pesée des veaux) qui doit…
Performances animales en conduite bio