Les grosses altises et les altises des crucifères sont capables de manger de grandes surfaces foliaires, surtout en début de culture. Terres Inovia lance un nouvel OAD en ligne pour qualifier le risque encouru. En l’espace d’une nuit, « le seuil de 25 % de surface foliaire consommée par les altises peut être dépassé. Il faut être vigilant », prévient Céline Robert, du département génétique et protection des cultures chez Terres Inovia. Les altises adultes sont nuisibles de la levée au stade jeune de 3 feuilles. « C’est une période où l’appareil foliaire se développe de façon assez lente. Après le stade 4 feuilles, la croissance est plus rapide et la plante fait face aux prélèvements ». Risque faible, moyen ou fort Dans cette optique de protection des cultures, Terres Inovia propose un nouvel OAD gratuit et en ligne accessible sur son site Internet. En renseignant le stade de la culture, si le végétal est poussant ou non, si une activité d’altise est avérée ainsi que le pourcentage de surface foliaire consommée, chaque producteur peut savoir s’il se trouve dans un contexte à risque faible, moyen ou fort. Cet outil est valable aussi bien pour les grosses altises (aussi appelées altises d’hiver) adultes que pour les altises des crucifères (ou petites altises). Cette dernière espèce « arrive plus tôt dans les parcelles, mais ses attaques sont plus anecdotiques ». La responsable rappelle que ces types d’insectes « se plaisent dans les repousses de colza. Un des leviers consiste alors à retarder la destruction de ces repousses ». Que faire en cas d’alerte ? Dans les situations à risque avec une population d’insectes installés, les recommandations conseillent contre les altises d’hiver une pulvérisation de Boravi WG, car des résistances du ravageur à d’autres spécialités sont constatées sur le territoire français. Contre les altises des crucifères, « les pyréthrinoïdes suffisent, il n’y a…
Petits insectes aux grandes conséquences