Fraîchement retraité, Yvon Sachet a entamé son parcours au Puy-en-Velay en 2020. Il l’a poursuivi en 2021 jusqu’au Pays basque. En 2022, il marchera en Espagne juqu’à Compostelle. « J’aime l’aventure, la nature, les découvertes et les rencontres », démarre Yvon Sachet, agriculteur « officiellement » en retraite depuis deux ans. « Le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, cela faisait 20 ans que j’y pensais, que je regardais tous les reportages qui en parlaient… » Quelques années auparavant, deux treks en groupe avaient été « une mise en jambes » en termes de randonnées. Mais cette fois, il voulait réaliser son rêve seul. « Pour la plupart des marcheurs, il n’y a rien de religieux. Le chemin, c’est plutôt une philosophie, une quête spirituelle : se retrouver seul face à la nature, face à soi-même. Apaisé… », raconte-t-il. [caption id= »attachment_57792″ align= »aligncenter » width= »488″] Yvon Sachet dans sa tenue de randonneur.[/caption] En 2020, du Puy-en-Velay à Figeac Son parcours a débuté en juin 2020. « J’ai choisi cette période car la campagne est belle, verte. En septembre, tout est grillé. » Il a démarré le chemin au Puy-en-Velay en Haute-Loire pour 11 jours de marche jusqu’à Figeac dans le Lot. « Habituellement, il y a 150 à 300 départs du Puy par jour. Mais, en pleine pandémie, il y en avait 10 fois moins… » Le premier jour est une épreuve : « Tu te demandes ce que tu fais là. » Sur la route, on croise des gens « en souffrance » qui ont mal au pied ou portent des sacs trop lourds. « Certains, le 2e jour, se précipitent à la Poste pour renvoyer une partie de leur chargement à la maison », sourit le Brétillien. « J’ai croisé des gaillards pliés en deux. Il faut aimer crapahuter. Et surtout adapter chaque étape à ses capacités. Certains parcourent 10 km quotidiens. Moi, je fais jusqu’à 30 km en plaine, 15 à 20 km quand ça grimpe….
Sur le chemin de Compostelle