Il y a 10 ans, un pedigree original a été identifié par génotypage. Depuis, les associés ont fait fructifier ce rameau pour prendre une place importante dans le cheptel, apparaître sur les rings et dans les catalogues de taureaux. Productrice de lait à Gurunhuel (22), Valérie Quelen a hérité de son père le goût de l’élevage et des belles vaches. Elle partage aujourd’hui cette passion avec son fils, Jonathan, installé au sein de l’exploitation familiale depuis 2018. « Quand j’avais 20 ans, sur la ferme de mes parents, le pointeur répétait souvent que, pour construire un beau troupeau, il fallait repérer une bonne souche et la travailler… », se rappelle-t-elle. Au Gaec de Kerambellec, l’étincelle a lieu il y a une dizaine d’années. « C’était l’époque des premiers génotypages. Les prélèvements se faisaient alors par prise de sang. » Les résultats d’un test détecte un pedigree original pour Grisby (Dunhill) née en 2011. « Son origine ? C’est une fille d’un taureau de testage comme sa mère et sa grand-mère déjà… », sourit Jonathan. Une réforme précoce a failli éteindre la souche L’équipe du centre de sélection propose alors de la collecter par Guyomard et les associés obtiennent trois femelles dont Jaïda actuellement en 6e lactation pointée 89 points (93 en mamelle) et Jana pointée 88 points (91 en solidité laitière). Grisby est ensuite inséminée avec Gestar et donnera naissance à Jackpot, la vache qui ne cesse d’écrire l’histoire de l’élevage Quelen depuis. « Parfois, cela tient à peu de chose… Comme d’autres animaux du troupeau, la grand-mère de Grisby avait eu un gros souci de pieds suite à un parage excessif alors que le béton des sols était tout neuf. Elle était quasiment dans le camion, mais gestante, nous n’avions pas pu la réformer. Et elle a finalement fait naître Cocotte, mère…

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