Dans la réflexion sur une éventuelle conversion en bio, les associés craignaient de ne pas pouvoir adapter leurs bâtiments aux exigences du cahier des charges. La transformation s’est finalement bien déroulée. Les associés du Gaec du Bignon ont entamé la conversion de leur élevage en 2018. Un projet qui leur trottait dans la tête depuis quelques années. La principale crainte qui les freinait n’était pas la conduite en bio de leurs 180 ha de cultures alimentant la Faf mais plutôt l’idée que leurs bâtiments existants n’étaient pas éligibles à l’évolution vers le mode de logement réclamé par le cahier des charges : passage sur paille, ouverture au semi-plein air en passant d’une surface de 0,7 à 2,3 m2 par animal… « Pour lancer une production de porc en agriculture biologique, ce n’est toujours facile d’ouvrir un bâtiment clos », démarre Yvon Pinard. « Construits en brique monolithe, les nôtres étaient regroupés et surtout aménagés sur des fosses non enterrées. Les caillebotis étaient donc surélevés de 80 cm au-dessus du sol. À l’époque, nous avions du mal à imaginer comment les adapter. » [caption id= »attachment_57277″ align= »aligncenter » width= »720″] Yann Pinard dans le nouveau bâtiment gestantes.[/caption] Mais en 2017, son frère Yann est arrêté 6 mois pour un problème d’épaule. Un moment au calme qui lui a laissé le temps de se former, de réfléchir, de poser les chiffres, confie-t-il. Puis, en se rapprochant du technicien de Bio Direct qui est devenu leur groupement en bio, les deux frères ont pris conscience que le basculement de leur élevage était possible. « La simulation s’appuyait sur une diminution du cheptel de 200 à 100 truies. Par la suite, les travaux ont vite débuté, organisés autour d’une période de vide sanitaire total libérant du temps et permettant de repartir avec un nouveau cheptel de cochettes. » [caption…
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