Grain et foin seront séchés dans l’ancien poulailler

10085.hr - Illustration Grain et foin seront séchés dans l’ancien poulailler
La chaudière fonctionne au bois, elle délivre 550 kW de chaleur.

La filière céréales bio pour l’alimentation humaine continue à se mettre en place en Finistère. Un agriculteur s’apprête à sécher des céréales grâce à une chaudière au bois dans un ancien poulailler. La Bretagne consomme plus de céréales biologiques qu’elle n’en produit. En Finistère, les surfaces allouées au blé, sarrasin ou épeautre sont en dessous des départements voisins. Pourtant, « nous disposons de terres à céréales, mais le climat est plus difficile », conçoit Yann Evenat, technicien du Gab 29, lors d’une journée céréales bio organisée au lycée de Suscinio. Des critères de qualité plus exigeants couplés à un déficit d’outils de triage et de séchage viennent aussi expliquer ce manque de production locale. Idéal en polyculture-élevage Pour répondre à la demande, un GIEE travaille sur une relocalisation du blé bio panifiable, « pour structurer la filière entre les paysans, les meuniers et les boulangers. À la base, 5 agriculteurs ont démarré une production. Ils sont désormais plus de 60 intéressés par la culture », chiffre Colette Quatrevaux, conseillère bio à la Chambre d’agriculture. Les éleveurs de vaches allaitantes font partie des candidats, car capables d’emblaver de petites surfaces de céréales sans modifier leur système de production. « Les céréales permettent de renouveler les prairies de ces systèmes en polyculture-élevage. Les prairies sont aussi une bonne source d’azote pour la céréale », rappelle Yann Evenat. Comme son cousin blé conventionnel et pour cette année, le blé meunier bio se valorise très bien, « entre 450 et 470 €/t. Le rendement se situe autour de 30 q ». Utiliser les 550 kW À l’EARL de Kermaharit de Pleyber-Christ, la ferme de 50 ha élève des vaches allaitantes et des dindes grâce à 2 poulaillers de 1 200 m2 chacun. « Nous produisons des dindes depuis 1989. Nous avons l’impression d’arriver au bout. L’atelier nous dégage du revenu, mais il y a une pénurie de main-d’œuvre,…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article