Face à la fréquence des épisodes de sécheresses, de plus en plus intenses et réguliers, le gouvernement travaille actuellement sur un ensemble de mesures dont l’objectif est d’adapter et de protéger le secteur agricole des conséquences du dérèglement climatique.
Ouverts à l’ensemble des acteurs œuvrant dans le secteur agricole (chefs d’exploitation, élus locaux, ONG…), les travaux du Varenne de l’eau, introduits par le ministre de l’Agriculture et par la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique en charge de la Biodiversité, ont débuté au mois de mai dernier. Ils vont se prolonger jusqu’au mois de décembre pour aboutir à la présentation d’une synthèse courant janvier 2022.
Les trois groupes de travail du Varenne
Le gouvernement propose à l’ensemble des parties prenantes de s’intéresser à trois thématiques. La première vise à améliorer les dispositifs de gestion de crise pour mieux anticiper et gérer les événements de sécheresse. Cette thématique oriente les débats autour des outils d’anticipation et de protection de l’agriculture dans le cadre de la politique globale de gestion des aléas climatiques.
La seconde thématique s’attache à produire des stratégies d’adaptation au changement climatique en s’intéressant, à travers une approche globale, au renforcement de la résilience de notre agriculture. Elle propose notamment d’agir sur les pratiques d’élevage et de cultures, les sols, les variétés, les infrastructures agroécologiques ainsi que l’efficience de l’eau d’irrigation.
Enfin, le dernier groupe de travail est consacré à l’identification des actions et des orientations qu’il convient de mettre en place pour une gestion mieux maîtrisée et sécurisée des ressources en eau, sur le long terme, afin de construire une vision partagée pour mobiliser au mieux ces ressources.
Stéphane Le Biavant / Cogedis