L’échalote veut rassembler

10008.hr - Illustration L’échalote veut rassembler
De gauche à droite : Gilbert Cadiou, Jean-Michel Le Bot, Bernard Cadiou, Camille Le Monnier, Christian Le Saint et Jean-François Birhart.
Un Collectif de l’échalote traditionnelle de Bretagne est né cet été. Avec pour ambition : « Rassembler pour mieux défendre ».

« Fédérer tous les acteurs de la filière autour d’un objectif commun : mieux valoriser l’échalote traditionnelle de Bretagne et ainsi protéger son marché face à la concurrence. » Telle est l’ambition de l’association créée en août dernier.
Une association qui représente actuellement 67 acteurs de la filière et se structure autour de deux collèges : celui des producteurs/multiplicateurs et celui des négociants. « Dans une logique de rassemblement, l’association invite et encourage l’ensemble des professionnels, qu’ils soient membres d’une OP ou indépendants, à participer à cette action collective », résume le bureau.

Axé sur la qualité

L’échalote – la vraie – est présente en Bretagne depuis plus d’un siècle. Les conditions pédoclimatiques sont favorables au développement du bulbe. « Les conditions d’arrachage spécifiques, le séchage naturel au champ, les opérations majoritairement manuelles assurent la qualité sanitaire et organoleptique de l’échalote traditionnelle », expliquent les défenseurs de l’échalote traditionnelle.
L’association a recruté Camille Le Monnier, ingénieure diplômée de l’École supérieure d’agricultures d’Angers et du Master Food Identity. Sa mission : « Structurer une démarche qualitative permettant de protéger le marché de l’échalote traditionnelle et d’assurer le maintien de la filière sur le territoire de production actuel ».


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