Avec la menace d’influenza aviaire, le risque de claustration des volailles est très élevé. La bonne gestion de l’ambiance, le changement des habitudes, associés à un produit à base d’huile essentielle d’orange, permettrait de limiter le stress. Les épisodes successifs d’influenza aviaire entraînant une obligation de confinement des volailles dans les poulaillers ont incité le laboratoire Phodé à comprendre les conséquences de cette claustration sur les animaux. « Cette année, nous savons déjà qu’il y aura très peu de dérogations à la claustration et que tous les types d’élevages sont concernés », indique Jean-François Gabarrou, chef de marché volaille Phodé, lors d’un webinaire. La période de claustration qui a commencé en 2020 pour se prolonger début 2021 n’a pas eu les mêmes effets sur tous les élevages : « Certains éleveurs ont eu de meilleures performances liées aux moindres dépenses énergétiques. Mais globalement, il y a eu une baisse des performances individuelles des volailles et des baisses de performances au m2 lorsque la claustration a été anticipée avec des densités réduites. Les aviculteurs ont observé des comportements déviants fréquents sur les volailles avec du nervosisme, du picage et de la ponte au sol. » Une réponse individuelle face au stress Le confinement en cours d’élevage engendre une modification subite et inattendue créant du stress sur les volailles. Une claustration dès le début de la phase d’élevage va aussi créer du stress lié à la surdensité qui ne correspond pas à la génétique de ces poules sélectionnées pour de l’élevage en plein air. « Les animaux ont une réponse individuelle face au stress et les agents stressants ne sont pas les mêmes pour chacun d’eux. L’ambiance du bâtiment peut être vecteur de stress : trop chaud, trop humide, trop ou pas assez de lumière. Cela peut venir aussi du milieu : l’absence d’accès au parcours, la litière, les perchoirs ;…
Limiter le stress en période de claustration