Le CAR « Environnement », représentant la FRSEA, Jeunes Agriculteurs, la Chambre régionale d’agriculture et la Coopération agricole Ouest, réfute en bloc l’ensemble des mesures proposées par les services de l’État. Son président, Thierry Coué, signe une lettre ouverte, publiée in extenso par Paysan Breton. Mesdames, Messieurs les décideurs, la première des cohérences politiques est de mettre en œuvre ses propres engagements ! À l’heure où les volontés politiques prônent haut et fort la souveraineté alimentaire et la nécessaire mutation de l’agriculture, il est nécessaire que la réglementation nous l’autorise. Dans le bilan de la mise en œuvre de la directive « nitrates » en France – période 2016-2019 du ministère de la Transition écologique, la Bretagne est une des seules régions françaises où la courbe nitrates s’améliore et les projections confirment cette tendance à la baisse. Dans son rapport « Contribution à l’évaluation des programmes d’actions pour la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole », le CGEDD-CGEAR confirme une amélioration sur le long terme des eaux superficielles en Bretagne. Les efforts importants consentis par la profession agricole pour restaurer la qualité des eaux ont fait leurs preuves et nous pouvons collectivement nous en féliciter. Les engagements sincères des agriculteurs doivent être reconnus et intégrés dans la définition des nouvelles attentes imposées et notamment dans la façon dont la profession pourra y répondre. Des tours de vis supplémentaires Une fois de plus, la révision du 6e programme d’actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole se traduit par des tours de vis supplémentaires béatement instaurés par les services de l’État dans le but de répondre de manière simpliste au tribunal. Tout ceci est fait avec une indifférence totale tant sur l’efficacité réelle environnementale que sur la faisabilité des contraintes et l’impact économique de…

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