Les 120 laitières de François Le Porho, à Saint-Jacut-les-Pins, ont intégré leur nouveau bâtiment en 2020. L’ancienne salle de traite en 2 x 9 postes, simple équipement, a été désaffectée. Un soulagement pour François Le Porho qui passait 2,5 heures à chaque traite. « Ma vie a changé, surtout le dimanche », indiquait-il en octobre dernier, lors d’une porte ouverte organisée par DeLaval. Son salarié n’est d’astreinte qu’un week-end par trimestre. L’ensemble de l’atelier a été réaménagé. Une étable de 120 places a été construite à quelques mètres des anciens bâtiments où sont toujours logées les taries et les génisses. L’éleveur a opté pour une traite robotisée avec un petit parc d’attente au milieu du bâtiment (voir plan). Les robots sont équipés d’un seul écran tactile pour les deux postes, de compteurs à cellules (par quartier) et d’un gobelet spécifique pour le tirage des premiers jets. Les pattes arrière sont lavées à l’aide d’une buse puis désinfectées, lors de cures de 2 à 3 jours, selon une fréquence définie par l’éleveur (tous les 10 à 15 jours, en général). Les deux robots ont coûté 250 000 euros. Deux lots, à terme L’étable est équipée de logettes avec tapis légèrement paillées. Un racleur automatique nettoie les aires d’exercice. Les effluents sont récupérés dans une fosse de 2 400 m3. L’étable compte également une aire paillée, avec boxes de séparation. Les vaches ont un accès à l’extérieur en journée (îlot de 6 hectares, divisé en 6 paddocks). À terme, le troupeau sera conduit en deux lots « pour optimiser le bâtiment ». Seules les fins de lactation auront accès à la prairie. Les façades sont équipées de filets dont l’ouverture est automatisée en fonction des conditions météorologiques. Un espace nurserie est prévu sous le hangar mais les veaux sont toujours élevés dans des niches à l’extérieur pour encore. L’assolement compte 50…

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